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La DGFiP réembauche ses retraités !

Suppressions d’emplois insurmontables d’un côté et Austérité de l’autre.

Les retraités face à l’austérité

Décôte, départ des mères de 3 enfants... nos retraités n’ont pas la belle vie.
Certains se retrouvent dans des situations précaires. Leurs enfants sont quelquefois encore à charge, scolarisés ou en emplois précaires. Toutes les factures flambent : gaz, essence, alimentation, logement... De plus, mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade : les retraités s’indignent contre le déremboursement de plus en plus fréquent des médicaments. Il faut croiser les doigts pour éviter la maladie, le pépin physique. Parce que, quand ça arrive, financièrement, c’est la saignée garantie, un gros trou dans le budget. Et la hausse des tarifs des complémentaires santé amplifie le phénomène.

Les actifs face aux suppressions d’emplois

Le taux de non remplacement des départs à la retraite est évalué à 65,9% pour 2012, bien au-delà de l’objectif gouvernemental du non remplacement d’un départ sur deux à la retraite. Notre administration - et elle s’en félicite - reste la meilleure élève de la classe ! Notre Direction générale ne se donne même plus la peine de justifier les suppressions par de prétendus gains de productivité (que d’ailleurs elle ne chiffre qu’à hauteur de 25% de l’ensemble des suppressions d’emplois). Les emplois vacants ne sont pas comblés, les services sont en sous-effectifs, les agents à qui l’on demande toujours plus d’efforts n’en peuvent plus, le retard s’accumule...

Une solution retenue par certaines directions : les vacataires

Mais, ça coûte cher en période de restriction budgétaire. Il faut qu’ils travaillent efficacement : ils dépannent l’administration et hop, retour à la maison vite fait bien fait ! Alors, il ne vaut mieux pas prendre de jeunes qu’il faudra former... et tant pis pour l’emploi et le taux de chômage ! Il faut mieux retourner chercher les retraités.

Ne vous étonnez donc pas lorsque vous croiserez un ancien collègue dans les couloirs... il ne vient pas forcément faire un petit coucou amical. Il a peut être rempilé pour un temps limité. Vous rappelez-vous, il y a quelques années : nous nous étonnions que les anglo-saxons ne réagissent pas à la paupérisation de leurs anciens obligés de travailler chez McDo pour survivre...

Nous y voilà nous aussi...

Avec le fort taux de chômage des jeunes en parallèle...

Article publié le 4 avril 2012.


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