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Quand la DGFiP invente les examens de « rétrogradation »...

Depuis longtemps la CGT Finances Publiques dénonce les incidences des suppressions d’emploi sur l’ensemble des services de la DGFiP. Elle a notamment alerté sur les conséquences fâcheuses que ces suppressions ont en matière de services RH avec une charge de travail qui est constamment alourdie, ce qui met à mal la gestion des personnels de la DGFiP.

Dans la même veine, la CGT Finances Publiques condamne les simplifications de procédures qui ne répondent nullement aux besoins en matière de service public. C’est d’autant plus vrai lorsque ces simplifications se transforment en « simplismes ».

Dernier avatar de la situation, la liste des lauréats à l’examen professionnel pour l’accès au grade d’agent administratif des finances publics de 1re classe. Sur les 9 agents déclarés admis, 7 ne sont en effet pas éligibles puisqu’ayant déjà atteint un grade supérieur à celui pour lequel l’examen est mis en place.

Bien entendu, aucun ne souhaite se retrouver dans un grade moindre que celui qu’ils détiennent aujourd’hui. La raison est que l’intitulé a induit plusieurs personnes en erreur quant à l’objet de cet examen : ils ont tout simplement pensé pouvoir accéder au grade d’agent administratif principal de 1re classe.

La simplification des procédures conduit les services RH à ne pas s’assurer en amont de la validité des candidatures à concourir. Plus grave, aucun contrôle n’a semble-t-il été effectué avant la proclamation des résultats ! Aujourd’hui nous avons donc 7 emplois qui ne seront pas pourvus en l’absence de liste complémentaire (à moins qu’ils ne soient reportés sur le tableau d’avancement).

Pour la CGT Finances Publiques, cette situation démontre toute la nocivité des politiques menées depuis des années. Les contrôles ne sont plus effectués correctement du fait de procédures allégées liées au manque de moyens. Ce qui peut prêter à rire est en fait beaucoup plus grave : si de telles erreurs sont possibles sur une sélection comme l’examen professionnel à AA1 (rappelons le faible volume d’agents concernés et la facilité à vérifier l’ancienneté des agents concernés), cela est de mauvais augure pour tout ce qui s’avère être des procédures plus complexes !

Il est à craindre encore plus de problèmes dans le futur, si la direction générale persiste à répondre aux questions des vacances d’emploi par des recrutements sans concours, comme elle l’a proposé à Saint-Denis.

Article publié le 6 novembre 2012.


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