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Comptes de Noël : Ou les mésaventures de nos collègues du Lot

A l’approche des fêtes de fin d’année , la CGT Finances publiques du Lot vous offre un conte de Noël. Et comme toutes les belles histoires, elle pourrait commencer par : « Il était une fois... »

Ce Lundi 19 décembre, la bonne ville de Cahors s’éveille doucement de sa torpeur, blottie au creux d’une boucle du Lot pour lutter contre les premiers assauts de l’hiver. Cette nuit-là, en effet, le froid, qui s’était montré si timide jusqu’alors, avait fait son entrée en ville. Les branches des arbres, couvertes d’une fine couche de givre scintillaient dans les lumières des illuminations et des guirlandes.

Dans une des caves de la rue des Carmes, une vieille chaudière rend son dernier souffle, cédant aux premières attaques de l’hiver. Il faut dire qu’à l’image de toute l’auberge, elle était à bout de souffle. Depuis trop longtemps, on lui demandait d’en faire toujours plus sans jamais de gratitude en retour. Elle avait du suppléer ses autres collègues chaudières parties mais jamais remplacées et sans les multiples réformes de ces dernières années, l’heure de sa retraite aurait déjà dû sonner. Au beau milieu du week-end, elle a rendu l’âme, exténuée par tant d’années de labeur, laissant la bâtisse qu’elle couvait de sa douce chaleur depuis si longtemps en proie aux morsures du froid.

Bien évidemment, aux premières lueurs du jour, en ce lundi matin, lorsque chacun voulu regagner son poste, le bâtiment était froid comme un cadavre. Moins de 10 degrés dans certains bureaux... « Impossible de travailler dans de telles conditions », se dirent les petites mains de la rue des Carmes. « Allons demander à nos patrons de nous autoriser à nous en retourner en nos demeures, en attendant qu’ils fassent un bon feu de cheminée et rétablissent des conditions de travail décentes », lancèrent quelques autres.

Mais les aubergistes, d’habitude si prompts à dégainer le champagne et les petits fours, ne l’entendaient pas de cette oreille. Pour toute réponse, les petites mains de la rue des Carmes se virent proposer : « montez quelques instants en notre château, vous réchauffer les mains à notre cheminée. »
Quelques-uns montèrent, d’autres, par dépit ou par obligation (accueil) restèrent à greloter ou à se pelotonner devant les quelques chauffages d’appoint disponibles. Mais personne ne travaillât...
La morale, ou plutôt les morales de cette histoire :
Même en période de noël, il est inutile de chercher un peu d’humanité à la direction ;

Ne cherchez pas non plus du côté des chefs de services, pas un n’a pris la responsabilité de renvoyer ses agents se réchauffer chez eux ;
Hélas, sans un minimum de solidarité, la direction continuera de nous brouter la laine sur le dos. Trop peu d’agents sont allés à la Direction pour exprimer leur refus de ces conditions de travail indignes, et imposer un traitement plus humain de cette malheureuse affaire de chauffage.

Mais ce lundi 19 décembre, on était bien loin du compte... et bien loin du conte !

par la CGT FP du Lot

Expression

Article publié le 7 janvier 2012.


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