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Nous arrivons au terme d’une culture quinquennale, « la culture de la carotte ».
Celle-ci a commencé en 2004, avec un premier rendement en 2005 de 140 € et qui a connu une baisse de régime au cours de la période 2006-2007.
Elle se termine avec les dernières graines semées en 2008. La récolte est plus précoce que l’an passé (un mois de gagné) mais le rendement est identique avec 150 €. Ce montant s’entend, évidemment brut, il ne faut pas rêver. Le rapport qualité - prix est toujours aussi décevant pour les agents. Cette prime OGM (organisme génétiquement manipulé) issue d’une culture de résultats intensive est produite avec des pesticides puissants que sont :
A ce propos, combien perçoivent nos anciens fermiers généraux ?
Un article du magazine Challenge (27-11-08) titrait « Le lifting des fonctionnaires de luxe débute » et évoquait la rémunération des 110 TPG qui se situait entre 10 000 € net pour le TPG de la Lozère (un peu comme la Creuse) à 20 000 € pour le Receveur général des Finances de Paris.
Ces héritiers des fermiers généraux sont bénéficiaires (en plus du salaire), de la fameuse PAC « prime à la casse ».
Une nouvelle perspective va leur être proposée mais le niveau général ne devrait pas baisser. Tandis que pour nous une nouvelle semence est annoncée elle se nomme DOS (nom de code DGFIP - document d’orientation stratégique). Son véritable patronyme est Diminution Organisée des Services.
Répondra t-elle à la demande des agents ? NOUS EN DOUTONS. Les véritables réponses passent par l’arrêt des suppressions d’emplois, l’augmentation des salaires, la reconnaissance des qualifications, une véritable harmonisation et une revalorisation du régime indemnitaire, le retrait des projets porteurs de reculs pour la population et les fonctionnaires, l’amélioration des garanties collectives et du statut, le retrait du projet de loi sur la mobilité, le développement d’un service public de qualité et de proximité.
L’an passé nous évoquions la situation de nos concitoyen (e)s qui pour assurer leur survie alimentaire étaient obligés d’aller fouiller dans les poubelles des grandes surfaces. Nous avions malheureusement raison car cette pratique s’est amplifiée en même temps que le recours aux associations caritatives. Sommes nous véritablement au XXI ° siècle ou bien vivons nous un retour au moyen âge ?
Article publié le 6 mai 2009.