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Entretien professionnel : une mise en place rocambolesque !

A la DGFIP, la direction générale est passée en force sur la mise en place de l’entretien professionnel en refusant de mettre en application l’article 1er du décret qui permet pourtant de maintenir un système de notation dès lors que celui-ci est inscrit dans les statuts particuliers. La façon dont l’administration a procédé pour la rédaction et la publication de l’instruction démontre le climat social qui règne à la DGFiP.

L’absence de nouvelle discussion sur cette question depuis le mois de juillet tient uniquement aux choix opérés par l’administration.

Si le dialogue social a été suspendu à compter du mois de novembre, aucun groupe de travail n’était pourtant programmé dans le calendrier, et ce en dépit de nos demandes répétées de tenir un groupe de synthèse sur le sujet. Ainsi, l’instruction DGFIP du 26.12.2012 n’a fait l’objet d’aucune discussion au niveau central avec les organisations syndicales.

L’articulation entre les différents niveaux de décision (ministériel et directionnel) a encore plus contribué à brouiller les cartes, certaines dispositions de l’arrêté n’ayant pas été vues, et donc pas transposées.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette réforme/régression a été menée dans la plus grande précipitation par la DGFIP, avec le souci évident de mettre à l’écart les représentants du personnel et de marginaliser les structures représentatives de défense des agents que constituent les CAP.

La campagne est lancée dans les départements sans que les dotations de Capital Mois ne soient encore portées à la connaissance des départements et sans que la circulaire Ministère des Finances ne soit rédigée.

A quelques jours du lancement de la campagne ces documents sont en ligne sur Ulysse mais la Direction locale n’a pas estimé nécessaire de tenir des réunions d’information à destination des agents.

Deux instructions sur l’entretien professionnel se sont succédées en trois mois ! Avec des variantes notables. A titre d’exemple, la possibilité d’obtenir une bonification de 3 mois a quasi disparu entre la première version et la deuxième.

La meilleure, c’est que nombreux sont les chefs de postes et de services qui, en dehors d’une formation en audioconférence et d’un guide sous la forme d’un livret, n’ont même pas été destinataires ne serait-ce que de la dernière instruction. Certains d’entre eux avouent même nager un peu dans le flou artistique. Ca promet du lourd !

Dans la mesure où de nombreux évaluateurs seront amenés à démarrer les entretiens sans connaître les capitaux mois mis à leur disposition, ils navigueront donc à vue, en attribuant peut-être des bonifications à des agents que leur DDFIP sucrera par la suite, si par malheur le nombre de mois distribués s’avérait supérieur à celui alloué à postériori. Le risque inverse, c’est que le notateur n’en distribue pas assez, et là on n’est pas sûr que le DDFIP invite le notateur de premier degré à réévaluer à la hausse ses agents. Il y aura fort à parier dans ce cas là que les mois perdus iront abonder la réserve destinée aux éventuels recours...

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Ci-dessous l’expression de notre syndicat sur cette réforme :

Note d’alerte pour la DGFIP !

Article publié le 8 février 2013.


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