TAGERFiP, ou plutôt TAZERFiP, c’est la nouvelle arme de destruction chirurgicale et massive d’emplois, à l’usage des armées mexicaines de la DGFiP !
Ce jeudi 5 janvier devait se tenir le CTL sur les suppressions d’emplois 2012. Le chiffre est connu, et imposé nationalement : - 53 agents C , +1 B, et +5 A (il devait rester des sombréros de libre dans l’armée mexicaine...).
Pour la CGT, il n’est pas question d’entériner des suppressions d’emplois ! Nous ne les acceptons pas et les contestons vivement ! Mouvements de grève et boycott n’ont donc pas permis la tenue de ce CT, reporté au mardi 10 janvier. De même, la CGT refusera de se rendre à cette chambre d’enregistrement où rien n’est à attendre.
Le nouvel outil de la DGFiP pour justifier les suppressions d’emplois : TAGERFiP. Le nom change, mais le procédé reste le même : utiliser une méthode pseudo-scientifique, faire entrer un maximum de données dans une grosse boite noire, secouer bien fort, et pour que le résultat colle aux suppressions d’emplois, on rajoute un « ajustement de soutenabilité ».
Kezaco ??? La direction nous le présente sans aucune honte :
« Il a pour objet de tenir compte de la capacité d’absorption des suppressions d’emplois de chaque direction au regard :
1) des opportunités de départ en retraite : la correction vise à favoriser l’ajustement entre le volume des suppressions et les départs,
2) des mouvements de mutation : la correction tient compte de l’attractivité des directions et vise à fluidifier les mouvements,
3) des évolutions passées, de façon à inscrire les résultats de l’exercice 2012 en cohérence avec l’organisation départementale actuelle et les résultats précédents.
Sur cette base, un indice synthétique de soutenabilité est construit, qui détermine la correction en emplois de chaque département.
Bref, rien de scientifique dans tout ça, juste une méthode hypocrite et stupide élaborée par des super cadres dont il faut bien justifier l’emploi (non supprimé !) et le salaire, et qui, dans leur château de Fort Fort Lointain, n’ont rien à braire (comme le fait l’ ??ne, sauf que là ils sont plusieurs et que c’est moins drôle) des réalités de terrain ! Comme Shrek, y’a de quoi être vert !
Car en attendant, dans les services, ça craque de partout, et ça sera pire en 2012 !
