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Le scandaleux dumping fiscal !

De nombreuses multinationales font tout pour se soustraire aux impôts en France.

On croit naïvement que payer ses impôts est obligatoire. Et bien pas pour les géants américains et le dernier exemple en date, c’est Starbucks. Starbucks qui commençait à intriguer un peu tout le monde. Cette chaîne de café américaine explique en effet qu’elle est déficitaire depuis des années. Et pourtant elle continue d’ouvrir des cafés ! En général, quand on perd de l’argent, on arrête les frais. Mais pas là ! En fait, après une très rapide enquête, on s’est rendu compte que Starbucks était très rentable. Simplement le groupe américain s’arrange pour ne pas faire apparaître ses profits en France, comme cela, pas de profits, pas d’impôts !

Comment fait Starbucks ? Il augmente artificiellement ses charges.
Par exemple, les cafés Starbucks en France doivent payer une redevance exorbitante pour utiliser la marque à une filiale installée dans un paradis fiscal. Ou bien par exemple ils doivent payer des loyers très chers à la maison mère. Bref, tout est fait pour que les bénéfices n’apparaissent pas en France mais dans des paradis fiscaux.

Toutes ces pratiques sont malheureusement légales et profitent à beaucoup d’autres. Ainsi Amazon facture ses clients français depuis le Luxembourg, où la TVA est très basse. Google facture ses clients français depuis l’Irlande, où l’impôt sur les bénéfices est très bas. ET on ne parle là que de groupes américains très riches ! Apple par exemple réussit à ne payer que 2% d’impôts sur les bénéfices là où les PME locales françaises en paient 34% !

Que peut-on faire, puisque tous ces avantages sont légaux ? D’abord on peut s’entendre au niveau européen pour arrêter ce dumping fiscal scandaleux, en Irlande et au Luxembourg, pays qui volontairement baissent leurs taux d’imposition pour attirer ces géants américains. Et à un moment le politique doit sévir, quitte à revoir notre législation fiscale, car c’est très injuste vis-à-vis des entreprises françaises et de l’ensemble des contribuables français qui doivent payer la crise, renflouer les caisses de l’Etat, refinancer les Banques, etc. La Fnac par exemple, qui paie tous ses impôts en France normalement, vient de jeter l’éponge dans la musique en ligne pour laisser sa place à Apple, triomphant, qui facture depuis le Luxembourg...

Article publié le 13 novembre 2012.


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