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De plus en plus de demandeurs d’emploi ont une activité réduite

Le nombre d’allocataires de l’assurance-chômage exerçant une activité réduite a été multiplié par près de six en douze ans, et près d’un allocataire sur trois était dans ce cas fin 2003, selon une étude de l’Unedic publiée lundi.

Entre décembre 1991 et décembre 2003, le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés qui exerçaient une activité réduite a très fortement augmenté, puisqu’il a été multiplié par 5,8 alors que dans le même temps, le nombre total de personnes indemnisées par l’assurance-chômage (hors formation) était multiplié par 1,5, selon une étude de la direction des statistiques de l’Unedic.Le cumul des allocations versées par l’assurance-chômage et de revenus provenant d’un emploi a été autorisé par les partenaires sociaux sous conditions à partir de 1983.Depuis juin 1995, le cumul n’est possible que si les gains journaliers du mois n’excèdent pas 70% du salaire journalier retenu à l’ouverture des droits, et si la durée mensuelle n’excède pas 136 heures.En décembre 2003, parmi les 2.581.700 personnes indemnisées par l’assurance-chômage ou momentanément non indemnisées pour cause de dépassement de l’un ou l’autre de ces seuils (hors formation), 734.700 ont effectué une activité réduite au cours du mois, soit 28,5%.

A cette date, les allocataires qui avaient exercé une activité réduite avaient travaillé en moyenne 92 heures dans le mois, pour un revenu mensuel moyen de 959 euros bruts.Près de 60% de ceux qui ont exercé une activité réduite ont pu cumuler une allocation de l’assurance-chômage et un salaire, durant six mois en moyenne. Leur revenu mensuel total s’est élevé en moyenne à 1.214 euros, contre 863 euros s’ils étaient restés au chômage indemnisé pendant le mois complet.Globalement, le recours à l’activité réduite concerne un peu plus les femmes que les hommes (30,5% contre 26,3%), et les plus de 55 ans exercent beaucoup plus rarement une activité réduite que les autres allocataires.Plus d’un allocataire sur trois a recours à l’activité réduite dans les régions de l’Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Haute-Normandie), alors que c’est le cas de moins d’un quart des chômeurs dans les régions méditerranéenne (Languedoc-Roussillon, Côte d’Azur, Corse), ainsi que dans l’Est (Lorraine, Alsace) et en Ile-de-France.

Unedic

Article publié le 4 avril 2005.


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