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Le 6 février 2014, Grève interprofessionnelle

Le patronat se frotte les mains :
Les fonctionnaires et les travailleurs ont de quoi s’inquiéter !

Sarko n’aurait pas fait pire : Accord national interprofessionnel (ANI), signé par le Medef et la
CFDT, permettant d’accélérer les plan de licenciements, contre réforme des retraites, pacte de responsabilité ( 35 milliards les allocations familiales désormais financées uniquement par les salariés, les patrons exonérés), acte III de la décentralisation (méga-pôle Grenobloise, transfert de
fonctionnaires) ouverture du dimanche dans les commerces, démantèlement de la SNCF,augmentation de la TVA, coupes dans les dépenses publiques :

En France, pour les agents publics, ces orientations se traduisent par :

• la baisse du pouvoir d’achat conséquence du gel, sans précédent historique, de la valeur du point
depuis 2010 ;

• le recul de l’âge de départ en retraite à taux plein et l’augmentation des cotisations ;

• des suppressions massives d’emplois notamment dans les ministères dits « non prioritaires » ;

• des restructurations des administrations et abandons de missions, dans le cadre hier de la RGPP
demain de la MAP et de l’acte III de décentralisation, qui provoquent le désarroi des agents et des
usagers ;

• une dégradation des conditions de travail et de la santé des personnels.

DISONS STOP le 6 février ! Tous en grève et en manifestation !
Pour :

• le dégel immédiat de la valeur du point d’indice

• Le rattrapage des pertes salariales ;

• de meilleurs déroulements de carrière ;

• la fin de la politique d’austérité et l’abondement des moyens pour le service public

• la fin des suppressions d’emplois et des créations de postes partout où c’est nécessaire ;

• le moratoire sur les restructurations de service et les transferts de compétence
(Abandons de la MAP et de l’acte III de la décentralisation) ;

• une véritable politique de santé au travail et d’action sociale.

En grève et en manifestation
à 10h place de Verdun à Grenoble

Depuis 30 ans, les patrons n’ont cessé de bénéficier d’exonérations et de crédit d’impôts en tous genres, et particulièrement de cotisations de sécurité sociale, au prétexte que cela les aiderait à créer des emplois. Le résultat est là : un chômage de masse et les fermetures d’entreprises. Chaque centime versé aux patrons par le biais des aides, subventions, crédits d’impôt, exonération de
cotisations sociales, va dans les poches des actionnaires et/ou finance les restructurations et les licenciements.

Article publié le 4 février 2014.


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