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Vers un nouveau statut pour le travail salarié

La Cgt a pour ambition d’obtenir un nouveau statut pour le travail salarié, facteur de progrès social, de développement économique, de réduction des inégalités et de démocratie.

Il s’agit d’une ambition transformatrice non seulement pour la reconnaissance du travail salarié et de l’individu, mais aussi pour la transformation d’ensemble de la politique économique et de la finalité de l’entreprise.

Nous voulons le plein emploi solidaire et la satisfaction des besoins.

La politique actuelle - dite pour l’emploi - via la multiplication des contrats divers et variés, dont le dernier en date, le Cne- fragilise au contraire encore plus le Cdi et les droits y afférent. Elle renforce la subordination du salarié à son employeur dans tous les domaines : rémunération, durée du travail, lieu de travail, reconnaissance des qualifications, mobilité, etc.

Les politiques d’externalisation, de sous-traitance en cascade, d’abus de contrats précaires, d’utilisation sans contrôle de fonds publics, favorisent le travail illégal, et enferment les salariés concernés dans un sous-emploi sous-rémunéré avec des conditions de travail dégradées.

Ce constat renforce nos revendications concernant l’insertion, la précarisation, la sous-traitance, les fonds publics, avec le besoin de droits nouveaux et un syndicalisme reconnu dans les petites et moyennes entreprises.

Notre proposition est une véritable alternative aux licenciements, à la précarité. C’est une réponse à l’insécurité sociale qui mine notre société.

Elle conjugue socle élevé de garanties interprofessionnelles avec droits attachés à la personne du salarié, cumulables et transférables d’une entreprise à l’autre. Elle se structure autour de quatre thèmes :

  • le droit à l’emploi stable et à temps plein : nous voulons que le Cdi redevienne la norme et que ses garanties soient renforcées ;
  • le droit à la poursuite et à la progression des droits tout au long de la vie professionnelle, même en cas de changement d’employeur : droit à la progression du salaire et de la qualification, droit à la formation professionnelle continue, à la protection sociale à la retraite, droit syndical etc. ;
  • un droit à l’égalité et à la non-discrimination : les droits doivent être garantis au plan interprofessionnel et ne plus découler comme actuellement du type d’employeur ce qui crée de fortes inégalités selon la taille des entreprises, les branches, selon le sexe ou les origines des salariés ;
  • le droit à une sécurité sociale professionnelle : la suppression d’emploi ne doit plus se traduire par la rupture du contrat de travail. Celui-ci doit se poursuivre jusqu’à l’obtention d’un nouvel emploi doté d’un niveau de salaire au moins identique à celui qui a été perdu. Les entreprises de la branche ou du bassin d’emploi doivent être mises à contribution pour assurer l’effectivité de ce droit.

Nous avons des propositions concrètes et précises sur la précarité, l’intérim, le travail saisonnier, les rapports donneurs/sous-traitants. Elles sont disponibles sur le site de la Cgt, dans la Nvo et Le Peuple.

Article publié le 9 septembre 2005.


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