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situation des poly-pensionnés

aux
Secrétaire Général de la Confédération CGT
Eric Aubin, Chargé du dossier retraite
Secrétaire Général de l’UGFF CGT.
Secrétaire Général de la CGT FINANCES
Secrétaire Général de l’UD CGT Isère

Cher ( e) Camarade,
La Section CGT Isère Finances Publiques demande que dans le cadre des discussions avec les différents
interlocuteurs gouvernementaux et autres, soit évoqué le calcul des retraites des « poly-pensionnés » (privé, public,
artisan, profession libérale...). qui, en l’état actuel, entraine des injustices évidentes.
Ces injustices sont d’ailleurs connues de tous.
Par exemple, le Médiateur de la République a transmis, en mai 2013, au rapporteur du projet de loi sur les
retraites, un texte comportant six mesures pour « corriger des situations injustes ».
La CGT doit porter, du plus bas au plus au niveau, les revendications de justice sociale.
Comment accepter que des salariés se voient, à nombre identique d’années de cotisations, percevoir des retraites
dont le montant peut être de 20 à 30 % inférieur, du simple fait, qu’ils ont eu deux carrières : une « privé »et une
« public » ?
Un salarié ayant cotisé le nombre suffisant d’années, tous régimes confondus, (40 à 42 ans suivant les cas et en
fonction de l’âge) ne devrait il pas pouvoir partir en retraite avec l’équivalence, tous régimes confondus, à celui
d’un salarié (de même classification ou grade) qui a eu une carrière entière dans le privé ou dans la fonction
publique ?
Est-il normal qu’un fonctionnaire ayant travaillé 42 annuités ( dont 24 dans la fonction publique ) puisse
« espérer » une retraite « brute » à 60 ans (tous régimes confondus) d’environ 1200 euros ? Qu’une femme polypensionnée
s’étant arrêtée pour élever ses enfants ne se voit déjà calculer, à l’heure actuelle qu’une pension de
600€ ?
Est il normal, que le calcul du salaire « annuel moyen » du régime général (25 meilleures années ?) inclue les
années incomplètes (« petits boulots d’été », année civile inachevée pour cause de mobilité, chômage ...), tirant
ainsi vers le bas une moyenne salariale annuelle qui ne veut alors plus rien dire mais dont les conséquences
financières sont importantes ?
Sans opposer aux autres sujets tels que les questions de la pénibilité, la situation des femmes (dont le sort très
difficile des femmes poly-pensionnées s’étant arrêtées pour élever leurs enfants) , des jeunes, il nous semble
important que la CGT défende le cas des poly-pensionnés qui au fil des années risque de toucher un nombre de
plus en plus important de salariés ayant connu une mobilité choisie ou forcée lors de leur carrière professionnelle.
Mobilité qui, de plus, n’est jamais totalement neutre en terme de déroulement de carrière/salaire ainsi que sur le
plan humain.
Espérant que notre lettre aura retenue toute ton attention et te permettra de soutenir notre demande,
Reçois, Cher (e) Camarade, nos fraternelles salutations
La Section CGT DDFIP Isère

Article publié le 12 septembre 2013.


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