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De nos camarades de la section CGT de Loire Atlantique :
Une bonne partie des traders n’ont pas plus de formation économique ou bancaire que le commun des mortels. Ils sont avant tout mathématiciens, spécialistes des équations incompréhensibles qui servent à optimiser la spéculation boursière dans le but d’engranger un maximum de profit en un
minimum de temps.
Hé bien, la DGFIP a les siens.
Le rôle qui leur est assigné, est de tenter de cautionner les suppressions d’emplois par une présentation pseudoscientifique sous forme de critères (gains de productivité, contribution proportionnelle) et de correctifs (métiers,
environnementaux, accueil, opérationnels...) permettant, selon la DG, de ponctionner les services...équitablement !
Critères particulièrement fumeux pour certains. Ainsi de l’ « efficience » qui participe du correctif « métiers », que l’on nous présente comme « opérée en fonction du rapport charges/effectifs de chaque mission rapporté aux résultats obtenus, afin que les départements efficients voient leurs
prélèvements minorés au détriment des départements moins efficients ».
Outre la question de savoir ce qu’est un bon résultat, et qui en décide, le principe même est choquant : cela revient à enlever plus de moyens à des services bien souvent déjà en difficulté.
Appliqué par exemple à l’Education Nationale, cela reviendrait
immanquablement à réduire les moyens des zones d’éducation prioritaires (ZEP) de la périphérie au profit des établissements du centre d’une ville comme Nantes par exemple...
La CGT ne se fera jamais l’avocate d’une autre clé de répartition de la pénurie !
Article publié le 14 janvier 2013.