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27 novembre à la DGFiP : 1 agent sur 4 en grève !

Vous trouverez ci-joint les résultats officiels communiqués par la direction, aux niveaux national et local.

Résultats nationaux
Résultats Isère

Pour la CGT-Finances Publiques, cette journée est une première étape avec la volonté d’inscrire les processus d’action dans la durée.

  • Nos commentaires :

En Isère, avec 30,10 % de grévistes (contre 23,72 % au niveau national), l’action a été, on peut le dire, une réussite. D’autant plus dans un contexte de vie chère propre à notre département, et de salaires qui diminuent inexorablement. Les agents ont ainsi tenu à témoigner de leurs inquiétudes et de leur mécontentement.
D’où le nombre important de structures fermées, et non des moindres (20 au total, comme le SIE Belledonne, le CFP de St Martin d’Hères, l’HDF de La Tour du Pin...).

Dans notre département, cela faisait bien longtemps que nous n’avions connu une telle mobilisation !
Les agents de catégorie B et surtout C ont répondu majoritairement à cet appel, preuve qu’il s’agit bien des catégories les plus malmenées dans leurs conditions de travail et leurs carrières, et que le ras-le-bol se généralise.

Malgré une pluie battante, plus d’une soixantaine d’agents se sont regroupés devant la DDFiP, puis ont envahi le hall d’accueil avant d’être tous reçus par le staff directionnel. Staff composé en l’occurrence de M. Mayne, de Mme Dieudonné et de M. Jaccoud. Et oui, vous l’aurez compris, M. Bonel a une fois de plus joué les arlésiennes : pendant que les agents défilent, le DDFIP lui se défile. Rien à faire de la souffrance des agents : agents méprisés, dialogue social brocardé, comme d’habitude.
Cela n’a pas empêché les agents présents de faire part de leurs revendications (arrêt des suppressions d’emploi, mauvaises conditions de travail, demande de la NBI Vie Chère, dialogue social inexistant, journée de carence, plan de qualification, retraites, SIP Grésivaudan...), lesquelles seront transmises à la DG.

Nous avons exigé, avec un agacement certain, des réponses aux questions posées. Le peu que nous avons obtenu n’était pas piqué des vers !
Ainsi, par rapport aux suppressions d’emplois, nous n’en avons pas cru nos oreilles lorsque M. Mayne a cru nous rassurer en précisant que désormais on supprimait des emplois de B, et pas seulement des emplois de C !
De même, quant aux conditions désastreuses d’accueil des contribuables aux guichets, M. Mayne, en vue de limiter les déplacements de ces usagers, propose d’habiliter à Adonis les CAF et autres structures demanderesses pour qu’elles délivrent elles-mêmes les avis de non imposition par exemple. Alors que les agents de la DDFIP sont tracés sur leurs consultations et convoqués illico presto à la Direction pour s’expliquer dès qu’un contribuable (qu’ils ont eu l’outrecuidance de renseigner au téléphone et qu’ils n’ont pas eu la présence d’esprit d’envoyer balader) n’est pas de leur ressort géographique, voilà qu’on va filer les habilitations aux extérieurs !!! On se fout de la gueule de qui là ? C’est oublier que le problème n’est pas le nombre croissant de contribuables (mécontents) aux guichets, mais celui, décroissant, d’agents pour les accueillir, leur répondre, bref assurer correctement leurs missions de service public !

Les résultats de cette grève, bien qu’encourageants, ne sont toutefois pas à la hauteur des enjeux de la politique actuelle. Mais ils sont un premier point d’appui pour nos représentants nationaux dans les discussions à venir.

  • Communiqué commun des organisations syndicales de la DGFiP sur la journée du 27 novembre

1 agent sur 4 en grève à la Direction générale des finances publiques

La journée de grève du 27 novembre à la Direction générale des finances publiques s’est tenue le jour d’un comité technique de réseau (CTR) qui devait entériner les suppressions d’emplois et la réduction des frais de fonctionnement.

Cette journée s’est tenue dans un climat général et dans un contexte particulièrement difficile, alors que la crise produit des effets dévastateurs qui plombent incontestablement le climat social et alimente la résignation de nombreux salariés et fonctionnaires.

Dans un tel contexte, avec 1 agent des finances publiques sur 4 en grève, la journée de grève intersyndicale du 27 novembre apparaît particulièrement significative bien qu’en deçà de ce que l’on pouvait souhaiter.

Mais cette grève, légitime et nécessaire, a montré que dans les services de la DGFiP, le malaise et le mécontentement sont profondément ancrés. D’autant plus que de nombreux rassemblements unitaires étaient organisés (près de 40 sur l’ensemble du territoire), et que de multiples services, notamment des trésoreries de proximité, étaient fermés.

Les syndicats de la DGFiP se réuniront le jeudi 29 novembre. Ils feront l’analyse de cette journée et débattront des suites à donner afin de porter les revendications des agents en matière d’emplois, de promotions internes, de moyens de fonctionnement et de conditions de travail. Il appartient désormais au gouvernement et au Directeur général de donner suite aux légitimes revendications des agents.

Article publié le 28 novembre 2012.


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